(……..) 1 passage 8 chemins
Du 18 juillet au 30 octobre 2014

8 stagiaires, 8 parcours et 16 œuvres sur un même chemin pour une rencontre d’exception.

Cette exposition fait le récit du parcours des stagiaires du Centre Européen de Recherches et de Formations aux Arts Verriers et raconte comment le verre a laissé une empreinte profonde dans leurs univers de création contemporaine et personnelle. A découvrir, le travail des 8 stagiaires.

Les artistes

> Aurélie Adam
Elle vous présente Réminiscence, sous la forme d’un mini-carouselle de verre. Une oeuvre fantomatique qui pose la question de la subjectivité de la mémoire et qui représente le passage de la vie et les différentes étapes de celle-ci.

Parallèlement, Déraciné est un bijou à transmettre : une coque en verre contenant une unique graine. Un bijou d’avenir, à donner à un enfant, qui peut ensuite planter la graine et voir grandir son arbre.

> François Briand

Sa Quête du Désir l’a amené à vous présenter son graal personnel, en verre et fait de ses mains. Lui-même est une quête à lui tout seul : plein de trous, caché, masqué par endroit, il est mystérieux, comme l’objet légendaire qui l’inspire.

Jeux de Mains, Jeux de Vilains mélange pour sa part les matières : verre soufflé, bois et plumes le composent. Un objet coloré, esthétique, un appel au toucher et à la manipulation…

> Claire Deleurme

Généalogie de la Douleur pose un regard poétique sur les transmissions et l’héritage, qui passent par le corps, par le visible et l’invisible… Une image palpable du temps : deux bras en verre, des dés à coudre et de la broderie.

La mort, quand à elle, est représentée à travers son oeuvre « Ce que pansent les vagues ». Une urne funéraire hydrosoluble, ancrée dans le présent et pensée pour les nouveaux rituels de la crémation et de la dispersion des cendres.

> Marie Flambard

Cicatrice travaille l’architecture défensive, protectrice et rassurante par excellence : un mélange de béton protecteur et de verre fragile et cassant. L’oeuvre reprend la forme caractéristique des murs de la Citadelle d’Amiens comme ils étaient à leur origine : une étoile faite de béton qui protège des « cicatrices » de verre.

Autre oeuvre, pensée totalement différente : l’étudiante a créé l’Instant Thé, un hommage à la cérémonie du thé. Un moment d’échange, de partage, de « lien », mis en rapport avec l’idée d’une pelote de laine et du fil qui uni : « Inspirée par la pensée japonaise, je m’approche de la philosophie zen, pour être au plus près d’un moment propice à l’apaisement. »

> Pauline Legoic

Chaosmos II se concentre sur l’apocalypse selon Saint-Jean : tremblement de terre, guerre mondiale avec épidémie et catastrophes ont inspiré à l’artiste une sphère de verre et de plomb accompagnée d’un soldat en verre.

Ôsage est né grâce à des rencontres avec d’autres artisans et est un travail d’intégration de dessins sur papier dans le verre ; un travail avec du papier traditionnel japonnais pour un rendu tout en finesse.

> Antoine Mexmain

Auto-thérapie traite de la difficulté de l’artiste à réaliser des projets artistiques et de ne pas s’arrêter seulement à la technique. La « pilule » qu’il a créé est une vitamine et un revitalisant qui l’encourage à aller plus loin dans ses oeuvres.

Rencontre est, quand à elle, une oeuvre représentant un service à apéritif représentant l’unité d’un groupe d’amis se retrouvant pour un moment convivial. L’oeuvre lutte contre l’iuntilité de ces objets en dehors des fameuses « occasions spéciale » où l’on sort la belle vaisselle. Cette « assiette » saura s’adapter à toutes les occasion puisqu’elle a la particularité de permettre de manger et boire debout sans avoir d’endroit où la poser…

> Simon Perot

Les chimères de la création, la création des chimères est avant tout une oeuvre spectaculaire : le squelette d’une créature mythologique entièrement constitué de verre ! Un véritable défi pour l’artiste d’autant plus représentatif pour l’artiste qu’elle lui a permis de créer l’inexistant.

La fée dénudée par ses consommateurs même est en fait un luminaire, simple et commun mais finalement très technique. Une reflexion sur le « comment ça marche », de l’obsolescence et de la consommation d’objets qu’on jete sans chercher à réparer.

> Florence Tassan-Toffola

Terra firma est une oeuvre commémorative, représentative du devoir de mémoire et veut déclencher une émotion. Elle a pour origine une émotion personnelle de l’artiste, qu’elle a ressentie sur le site de l’Ossuaire de Douaumont devant la terre façonnée et meurtrie par les bombes de la guerre.

Ordem, quand à elle, est une oeuvre basée sur la brique en verre. Elle permet de jouer et l’espace, la lumière et les couleurs pour raconter une histoire.